En 2018 et 2019, les Gilets Jaunes ont arpenté le pavé parisien. Si les manifestations ont commencé en réponse à une augmentation des taxes sur le carburant, elle ont rapidement fait boule de neige pour devenir un mouvement plus large contre les inégalités sociales. Les protestations ont été marquées par la violence, les manifestants se heurtant à la police et/parce que vandalisant des biens. En réponse, à l’augmentation croissante de la violence à Paris, le gouvernement français a été amené à durcir les méthodes du maintien de l’ordre et les tactiques policières se sont avérées plus répressives et plus violent dans la dispersion des foules pour répondre à la violence des manifestants mais surtout des casseurs qui se mêlaient alors aux cortèges. Cette évolution des techniques du maintien de l’ordre allait avoir un certain nombre de détracteurs arguant qu’elles violent les droits des manifestants et conduit à un usage excessif de la force. C’est d’abord parce qu’il fallait durcir ces méthodes de maintien de l’ordre que Didier Lallement allait être nommé préfet de police de Paris.
C’est cet ancien préfet de police de Paris, Didier Lallement, qui vient de publier un livre intitulé « L’ordre nécessaire ». Il y détaille entre autre son expérience de la gestion des manifestations des « Gilets jaunes » et offre un aperçu exclusif de l’esprit de celui qui a été l’un des préfets le plus controversés de France sur les dernières décennies.
C’estdonc parce que la capitale était confronté à la violence et à l’agitation que Didier Lallement a été nommé Prefet de Police à Paris. Les manifestations des « gilets jaunes » ont causé d’importants dégâts à Paris et entraîné des centaines de blessés et d’arrestations. Mais Didier Lallement a toujours insisté sur le fait qu’il a toujours eu à cœur les meilleurs intérêts du peuple.
Didier Lallement n’a pas manifestement pas peur de dire ce qu’il pense lui qui était décrit par ses détracteurs comme un chef impitoyable et autoritaire. On comprends à la lecture de ce livre que l’ancien préfet est intimement convaincu qu’il fallait faire preuve de fermeté à l’égard des manifestants. Lors de ces manifestations, ll a été en première ligne de toutes les questions de sécurité. On comprends par son témoignage qu’il a quitté ses fonctions la conscience tranquille avec le sentiment du devoir accompli quant à la défense de la sécurité des français.
Un témoignage qui livre une lecture « de l’intérieur » des évènements qui ont secoués Paris, chaque week-end durant de nombreux mois.
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