La loi de sécurité globale de 2020 a été votée par le Parlement français afin de créer une France plus sûre. La loi est censée protéger les citoyens français des menaces terroristes, ainsi que d’autres dangers pour la sécurité nationale. Certaines des dispositions de la loi comprennent des pouvoirs accrus de surveillance et de collecte de données pour les forces de l’ordre, ainsi que de nouvelles restrictions à la liberté d’expression et de réunion. La loi a été accueillie avec des critiques par certains qui affirment qu’elle porte atteinte aux libertés civiles, tandis que d’autres disent qu’elle est nécessaire pour protéger le pays contre les dangers.
La loi sur la sécurité globale a été une source de bien des controverses. Certains affirment que le rôle du ministère de l’Intérieur dans l’élaboration d’un texte a amenuisé celui du Parlement, tandis que d’autres prétendent que l’infraction de « provocation à l’identification » n’est pas claire. En outre, certains affirment que la loi représente un abandon des compétences régaliennes dans le domaine de la sécurité au profit de délégations ou d’externalisation au secteur privé. D’autres soutiennent que les outils numériques devraient jouer un rôle plus important dans la sécurité publique, tandis que d’autres encore affirment que les données personnelles doivent être mieux protégées dans une société où la surveillance est de plus en plus courante. Enfin, certains affirment que l’éthique devrait jouer un rôle plus important dans les réflexions sur la sécurité, tandis que d’autres soutiennent que le concept de « sécurité globale » est insaisissable et difficile à définir.
Ce livre fait partie d’une collection d’essais qui analysent le concept de sécurité globale d’un point de vue juridique et éthique. Les essais se concentrent sur les façons dont les nouvelles technologies sont utilisées pour mettre en œuvre des mesures de sécurité globale, et soutiennent que ces mesures manquent souvent d’une considération éthique quant à leur impact sur les droits de l’homme. Le livre fournit une analyse détaillée de la « loi sur la sécurité globale » proposée en France, et s’interroge sur sa conformité avec les normes internationales en matière de droits de l’homme.