Le Courage de la dissidence (Bérénice Levet)

Le wokisme est un terme utilisé pour décrire la nouvelle vague d’activisme et de politiquement correct qui s’est répandue sur les campus universitaires américain puis doucement à l’ensemble du mine occidental. Cette culture woke soutient une nouvelle vague d’activisme.

L’un des principaux excès du wokisme et de la culture woke est qu’ils obligent souvent le citoyens à adopter certaines opinions politiquement correctes sous peine d’être qualifiés de racistes, sexistes ou homophobes. On peut le voir dans la façon dont certaines universités. Aux Etats-Unis, précurseurs en wokisme, protéger les étudiants et les salariés de points de vue qu’ils pourraient trouver offensants devient la prioriété des priorités. Jusqu’à l’excès.

L’un des excès les plus manifeste du wokisme est ce que l’on appelle la « cancel culture ». Il s’agit d’e la pratique ‘une forme de militance consistant à faire honte publiquement ou à boycotter des individus ou des organisations qui sont perçus comme offensants sur une minorité définie Si la « culture de l’annulation » designe des responsables présents ou passé à l’opprobe et à la vindicte militante, elle a également caractérisé par sa propension à vouloir faire taire les voix opposées à ses accusations et à empêcher tout dialogue constructif. Certains craignent ainsi que le wokisme ne devienne une chambre d’écho où un seul point de vue est toléré, ce qui est, somme toute caractéristique des totalitarismes.

L’un des autres excès du wokisme est la façon dont il se manifeste souvent sous la forme d’une sorte de communautarisme ou de tribalisme. Par exemple, aux Etats-Unis, on constate que le wokisme a abouti à ce que certains Américains d’origine asiatique ne soutiennent que les entreprises ou les organisations appartenant à d’autres Américains d’origine asiatique. Si l’on peut comprendre qu’une communauté se sert les coudes, ce communautarisme peut conduire à un sentiment de séparation entre les différentes composantes de la société. Il peut également entraîner une discrimination à l’égard des non-Asiatiques qui sont alors perçus comme des étrangers.
Enfin, le wokisme se fait le chancre d’une militance de type « nous contre eux ». Cela se voit dans la façon dont certains citoyens se considèrent comme des victimes de discrimination, même s’ils n’ont pas subi de préjudice personnel. Elle est en général accompagné d’une méfiance à l’égard d’autres minorités, les autres groupes minoritaires sont alors considérés avec suspicion otu méfiance. Cette mentalité du « nous contre eux » peut conduire à la division et au conflit plutôt qu’à la coopération et à la compréhension.

Si ces mécanismes du wokisme sont déjà bien connus et bien documentés, Bérénice Levet reprend la réflexion, là où nous l’arrêtons ici. Elle nous invite à une réflexion sur la manière dont nos valeurs républicaines (et notre attachement à la laïcité) sont mis à l’épreuve dans un combat où il ne pourra y avoir qu’un vainqueur. Pour s’en sortir, il nous faudrait selon l’auteure avoir le courage de ce qu’elle nomme la dissidence civilisationnelle.

Commander Le Courage de la Dissidence de Bérénice Levet

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